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Comment alors ne pas les présenter dès maintenant, eux qui nous servent à la fois de cobayes extrêmement conciliants (ils acceptent sans rechigner des doses phénoménales) et de vitrine internationale (leurs critiques sont lues dans le monde entier, parfois reprises sur les packagings de DVD).
Marie-Christelle Théodorisée :
Oh mon dieu quel regard percant
Née en 1968 à Touffreville, en Seine-Maritime, Marie-Christelle décide dès son plus jeune âge de se tourner vers le cinéma. C'est ainsi qu'a 24 ans, après avoir suivi des études de journaliste, elle entre d'abord comme chroniqueuse 7e art au journal « Les fimeud' Beauvais » où ses critiques acides et éclairées sévissent pendant 4 ans.
Mais de Beauvais à Montluçon, il n'y a qu'un pas que Marie-Christelle n'hésite pas une seule seconde à franchir lorsqu'on lui propose un contrat de rédactrice en chef du magazine « Le cinéma de l'auvergnat » vendu au prix de 31 euros + 4 pour rajouter les agrafes.
La gloire ensuite, avec ce poste décroché en 1999 à Télérama où elle deviendra une fine plume de la critique cinéma et une femme adorée des foules (Robert Hossein dira d'elle, un matin parisien enneigé, qu'elle était la « Marinette Pichon du cinéma »). Diversifiant son activité, on lui confie même le pilotage des interviews des plus grands acteurs et réalisateurs mondiaux. L'apothéose de sa carrière est et restera sans doute cette interview féerique de Tomer Sisley (lire « J'ai donné un rendez-vous à l'Histoire») après laquelle elle confiera toute son émotion.
C'est un honneur qu'elle réserve aux laboratoires Beneties, lorsqu'en 2007, au cours d'un déjeuner accompagné d'Antoine Fabre d'Olivet, elle accepte de devenir chroniqueuse et cobaye de nos laboratoires pharmaceutiques riches en acides.
Robert Parallélépipède :
Il est magnifique
Autre monde, autres moeurs ! Robert n'a rien fait comme les autres. Il commença par le pilotage automobile : Des semaines entières passées à arpenter la France, du Rallye des cévennes au Critérium du Bas-Limousin, pour enfin en 1985 connaître la gloire avec ce titre de Champion de France des Rallyes, acquis pour une seconde devant Georges Sand. Cette dernière lui déclara d'ailleurs dans un vibrant hommage que « Alfred de Musset aurait adoré être (son) copilote ».
Son statut de pavé droit ne le perturba pas une seconde lorsqu'en 1993, Phillippe de Villiers le contacta en urgence pour l'inviter à ses côtés à la rédaction en chef du magazine trimestriel « La cuisine fastoche ». Robert accepta et connut un succès assez relatif avec cette publication qui parût 9 mois seulements (soit 3 numéros).
La revanche était prise en 2001, avec sa désormais célèbre chronique dans L'hebdo du cinéma intitulée « Robert tarbouledge », où, chaque semaine, il expérimente le visionnage cinématographique sous l'emprise de diverses drogues.
Son arrivée chez Beneties, lors du lancement en 2006, constitue donc un prolongement logique de la carrière de celui dont les détracteurs disent qu'il n'est « qu'un polyèdre, de toute manière ».